Descriptif de l'établissement
L’espace Mezzanine (-1), situé face aux réserves visibles du musée, est un lieu propice pour expliquer les rôles des musées dans l’histoire et nos sociétés contemporaines.
Cette ambition portée par le Louvre-Lens, prend forme avec l’exposition Icônes venues d’Ukraine, sous le commissariat de Maximilien Durand, directeur du département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient au musée du Louvre.
En février 2022, le musée du Louvre et le musée national des Arts Bohdan et Varvara Khanenko de Kyiv (Ukraine) organisent une opération de sauvegarde d’œuvres ukrainiennes majeures. En collaboration avec les ministères français et ukrainien de la Culture et le soutien de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (Aliph), seize icônes quittent leur musée.
L’exposition Icônes venues d’Ukraine présente quatre de ces œuvres prêtées le temps de la guerre. Cet ensemble inédit, montré pour la première fois en France, témoigne notamment de la richesse de la peinture au 17e siècle, avec le peintre crétois Théodoros Poulakis qui combine les influences occidentales et la tradition byzantine. L’exposition présente également la conception et le rôle des icônes, art spécifique aux chrétientés d’Orient peu connu du grand public français.
L’exposition aborde également le rôle des musées en temps de guerre : protéger, documenter, éduquer. Cette exposition résonne particulièrement dans les Hauts-de-France, région dont le patrimoine a également été durement touché lors des conflits mondiaux.
Commissariat : Maximilien Durand, directeur du département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient au musée du Louvre.
Scénographie : Mathis Boucher, architecte-scénographe, Louvre-Lens
Exposition réalisée avec le soutien du Crédit Agricole Nord de France, mécène bâtisseur exceptionnel du musée.
Tarifs et modes de paiement
- Gratuit
Périodes d'ouverture
-
Ouverture : Du 12 septembre 2024 au 02 juin 2025
Fermé le mardi La billetterie ferme à 17h15 Fermé le 25 décembre et le 1er janvier