A Lens et autour de Lens, ce sont les paysages et l’architecture qui racontent le mieux l’histoire des hommes : à Lens, Liévin ou Loos-en-Gohelle, les terrils, les chevalements, les briques rouges des cités minières nous plongent dans la vie des mineurs, tandis que dans sur les collines de l’Artois, à Vimy et sur la colline Notre-Dame-de-Lorette, les cimetières militaires et les sites de mémoire nous rappellent celle des soldats de la Première Guerre mondiale. Ici les histoires des hommes rencontrent et racontent l’Histoire, celle qu’on apprend à l’école, de la Révolution industrielle à la Grande Guerre.
Le Bassin minier, inscrit au patrimoine mondial UNESCO
Pendant près de 3 siècles, sur 120km de long et 12km de large, on a exploité le sol, la terre, pour en faire remonter le charbon, qui a servi à nourrir, chauffer et transporter tout le pays. En 2012, le Bassin minier a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de « paysage culturel évolutif vivant », pour signifier notamment que son histoire est toujours en mouvement et continue de s’écrire.
Chez nous, les paysages ne sont pas faits de granit rose, de mers limpides ou de sommets aux neiges éternelles. Chez nous, l’homme a creusé, extrait, construit des montagnes. Et l’idée même que l’histoire des mineurs vaut celle des rois change tout. C’est une histoire humaine construite sur des valeurs telles que le courage, la simplicité, la solidarité
Jean-François Caron, Maire de Loos-en-Gohelle et porteur du dossier d’inscription à l’UNESCO en 2012
Depuis l’arrêt de l’exploitation en 1990, les sites miniers retrouvent en effet une nouvelle vie, autour de la culture comme à Oignies au 9-9bis, ou du développement durable comme à la base 11/19 de Loos-en-Gohelle. Le musée du Louvre-Lens est également installé sur un ancien carreau de fosse, au cœur d’une cité minière, et les terrils sont aujourd’hui des lieux de promenade et de loisirs, où la nature reprend ses droits.
Les sites de mémoire Première Guerre mondiale
Le territoire de Lens-Liévin a été le théâtre de nombreuses batailles lors de la Première Guerre mondiale et plus de 100 ans plus tard, il en conserve les traces : au-delà des nombreux cimetières militaires, le mémorial Canadien de Vimy et le Mémorial’14-18 Notre-Dame-de-Lorette rendent hommage aux soldats qui ont combattu ici. Ces lieux sont aussi émouvants qu’impressionnants, leur architecture racontent l’histoire de ces hommes et de ces femmes, et nous invitent à nous souvenir de ce qui s’est déroulé ici.
Paule-Elise et Hélène – Deux dames en van
Ces quatre jours dans l’Artois ont été sans doute les plus denses, les plus intenses, à l’image d’un territoire dont l’histoire vous prend aux tripes. Nous ne le savons pas encore, mais c’est aussi le début d’une belle histoire d’amitié…
où dormir ?
A Souchez, dans la maison d’hôtes Le Domaine des Loups, à proximité des sites de mémoire, dans un cadre design et bucolique à la fois, avec vue sur les moutons…
A Givenchy-en-Gohelle, l’Heure Bleue propose gîtes et chambres d’hôtes, pour un week-end tout en douceur
Au pied des terrils, les gîtes de l’Ecole Buissonnière vous accueillent au jardin, vous vous y sentirez comme dans un cocon
où manger ?
Chez Mets et Histoires : une cuisine bistronomique au cœur du Mémorial’14-18 Notre-Dame-de-Lorette avec vue sur les terrils
A l’Abri du visiteur estaminet de Lorette, juste derrière la Nécropole. Mention spéciale pour les pâtisseries faites maison !
Au Briquet du Chevalet, au pied des terrils de Loos-en-Gohelle, dans une ambiance d’estaminet
A l’fosse 7 à Avion : des plats régionaux à déguster dans une galerie de mine reconstituée !